Découvrez les aliments à éviter pendant l'allaitement
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Découvrez les aliments à éviter pendant l'allaitement

4/23/2025, 5:32:37 PM

Allaitement : quels aliments éviter ? Découvrez ce qui peut affecter bébé et votre bien-être. Conseils pratiques.

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Quand on allaite, la question de l'assiette revient souvent. Est-ce que ce que je mange passe dans mon lait ? Est-ce que ça peut gêner bébé ? La réponse courte est oui, certains composants de votre alimentation peuvent transiter. Pas de panique, la plupart du temps, tout va bien. Votre corps est plutôt bien fait. Cependant, il existe bien des aliments à éviter pendant l'allaitement, ou du moins à consommer avec prudence. L'idée n'est pas de vous priver inutilement, mais de comprendre ce qui pourrait potentiellement causer des désagréments à votre tout-petit, ou à vous-même. Dans cet article, nous allons décortiquer ensemble ces fameux aliments souvent pointés du doigt. Nous aborderons les suspects habituels, les substances comme la caféine ou l'alcool, et surtout, comment reconnaître si un aliment pose réellement problème pour votre bébé. Préparez-vous à faire le tri dans les conseils parfois contradictoires que l'on peut entendre.

Ce que vous mangez et les aliments à éviter pendant l'allaitement

Ce qui passe ou ne passe pas dans le lait

Alors, tu te demandes si ce curry épicé d'hier soir va transformer le lait de bébé en lance-flammes ? C'est une crainte légitime, et disons les choses franchement : oui, ce que tu manges peut influencer ton lait. Les molécules aromatiques des aliments, par exemple, peuvent passer. C'est d'ailleurs comme ça que le bébé découvre différents goûts avant même les solides, une sorte d'éducation culinaire précoce via le téton. La bonne nouvelle, c'est que la plupart du temps, ces transferts sont minimes et ne posent aucun problème. Ton corps filtre pas mal de choses. Le mythe de la mère allaitante qui doit manger fade et triste est largement exagéré. Mange ce qui te plaît, ce qui te nourrit, ce qui te donne de l'énergie. Cependant, il y a des nuances, et c'est là qu'intervient la discussion sur les aliments à éviter pendant l'allaitement. Pas une liste noire absolue, mais plutôt des choses à surveiller si bébé montre des signes d'inconfort.

Les suspects habituels et pourquoi les regarder de près

Qui sont les coupables potentiels les plus souvent cités quand on parle des aliments à éviter pendant l'allaitement ? Souvent, on entend parler des choux, des brocolis, des oignons, de l'ail... bref, tout ce qui peut donner des gaz à l'adulte. L'idée est que si ça te ballonne, ça ballonnera bébé. Sauf que les gaz dans ton intestin ne passent pas dans ton lait. Ce qui peut passer, ce sont certaines substances qui, une fois dans le système de bébé, peuvent le rendre inconfortable. Les produits laitiers sont aussi souvent mis en cause, non pas pour les gaz, mais pour les protéines de lait de vache qui peuvent être allergisantes. Les agrumes, les tomates, ou même le chocolat sont parfois cités pour leur acidité supposée irriter le système digestif immature. Mais attention, ce ne sont pas des règles d'or. Chaque bébé est différent, et ce qui pose problème à l'un sera parfaitement toléré par l'autre.

  • Légumes "qui donnent des gaz" (chou, brocoli)
  • Produits laitiers de vache
  • Agrumes et tomates
  • Épices fortes et piments
  • Chocolat

Allergies, intolérances et les aliments à éviter pendant l'allaitement pour bébé

Identifier un problème potentiel lié aux aliments à éviter pendant l'allaitement

Bon, tu as entendu parler des choux qui donnent des gaz ou des épices qui fâchent bébé. Mais comment savoir si c'est *vraiment* ce que tu as mangé qui cause les pleurs de ton petit ange ? C'est la question à un million. Souvent, on met tout sur le dos de l'alimentation de maman alors que les coliques, les gaz, les régurgitations sont aussi juste... la vie normale d'un nourrisson dont le système digestif est encore immature. C'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Mais certains signes peuvent mettre la puce à l'oreille. Si bébé réagit systématiquement après que tu aies consommé un aliment particulier, ça vaut le coup de creuser. On parle ici des réactions qui sortent de l'ordinaire, pas juste un petit rot difficile.

Les signes qui ne trompent pas (ou presque)

Alors, quels sont ces signes qui pourraient indiquer que l'un des aliments à éviter pendant l'allaitement pose problème ? On ne parle pas d'un simple pic de pleurs en fin de journée. Cherche des réactions plus franches et répétées. Des éruptions cutanées, type eczéma ou plaques rouges, c'est un signal assez clair. Des troubles digestifs sévères : diarrhées liquides, selles avec du sang ou du mucus, vomissements fréquents et importants. Un bébé qui se tortille de douleur après les tétées, qui a des gaz excessifs et malodorants, qui dort très mal à cause de l'inconfort. Parfois, un faible gain de poids peut aussi être lié à une malabsorption causée par une intolérance. Si tu observes plusieurs de ces symptômes de manière régulière, il y a peut-être un lien avec ton alimentation.

  • Éruptions cutanées (rougeurs, eczéma)
  • Troubles digestifs (diarrhées, selles avec sang/mucus, vomissements)
  • Douleurs abdominales, gaz excessifs
  • Irritabilité marquée après les repas
  • Faible prise de poids (dans les cas sévères)

La piste de l'éviction et quand consulter

Si tu as un fort soupçon concernant un ou deux aliments spécifiques (souvent les produits laitiers ou le soja sont les premiers visés dans les cas d'allergies), tu peux essayer une "diète d'éviction". Le principe est simple : tu retires complètement l'aliment suspect de ton alimentation pendant une période (souvent 2 à 3 semaines). Si les symptômes de bébé s'améliorent nettement, puis réapparaissent quand tu réintroduis l'aliment, tu tiens probablement le coupable. C'est la méthode la plus fiable à la maison. Attention, ne te lance pas dans des régimes d'éviction multiples sans accompagnement, tu risques des carences. Et surtout, si les symptômes sont sévères ou si tu hésites, le mieux est toujours de consulter un professionnel de santé : pédiatre, allergologue, ou une consultante en lactation. Ils pourront t'aider à identifier les aliments à éviter pendant l'allaitement spécifiques à ton bébé et t'assurer que ton alimentation reste équilibrée.

Café, alcool, cannabis : les autres substances à surveiller

Caféine et bébé : un couple qui dort mal

Alors, tu as l'impression de ne pas pouvoir ouvrir les yeux sans ton café du matin ? Je te comprends. Le problème, c'est que la caféine ne s'arrête pas à toi. Elle passe dans ton lait et bébé, lui, métabolise la caféine beaucoup plus lentement qu'un adulte. Résultat ? Un petit bout qui peut être agité, irritable, et qui dort moins bien. Un ou deux cafés par jour (l'équivalent de 200-300 mg de caféine) ça passe généralement sans souci pour la plupart des bébés. Au-delà, tu risques de voir les effets. Et n'oublie pas que la caféine se cache aussi ailleurs : thé, sodas au cola, chocolat noir, certaines boissons énergisantes. C'est un peu comme un jeu de détective pour savoir où elle se cache.

Si tu es une grande consommatrice, réduire progressivement peut aider à éviter les maux de tête de sevrage. Passer au décaféiné ou à des tisanes (celles qui ne sont pas non plus sur la liste des aliments à éviter pendant l'allaitement pour d'autres raisons, bien sûr) sont de bonnes alternatives si bébé semble sensible.

Alcool et cannabis : la prudence est de mise

Concernant l'alcool, soyons clairs : la recommandation officielle est tolérance zéro. L'alcool passe très rapidement dans le lait et, contrairement aux aliments solides, il n'y a pas de filtre magique. Le taux d'alcool dans ton lait est à peu près équivalent à celui dans ton sang. Le foie immature de bébé a beaucoup de mal à l'éliminer. Les risques ? Retard de développement moteur, troubles du sommeil, voire, dans les cas d'exposition chronique et importante, des effets sur le développement neurologique. Si tu bois occasionnellement, le conseil est d'attendre au moins 2 à 3 heures par verre consommé avant de donner le sein. Pendant ce temps, tu peux proposer du lait que tu as tiré avant de boire.

Pour le cannabis, c'est encore plus flou, mais les données actuelles penchent vers la prudence extrême. Le THC (le composé psychoactif) se stocke dans les graisses, y compris dans le lait maternel, et il y reste plus longtemps que l'alcool. On ne connaît pas encore très bien les effets à long terme de l'exposition au THC via le lait maternel, mais les études suggèrent des impacts possibles sur le développement cérébral. La position de la majorité des professionnels de santé est donc de déconseiller fortement la consommation de cannabis pendant l'allaitement.

Substance

Passe dans le lait ?

Impact potentiel sur bébé

Conseil

Caféine

Oui

Agitation, troubles du sommeil

Limiter à 1-2 tasses/jour ; surveiller réaction de bébé

Alcool

Oui

Retard moteur, troubles du sommeil, neurodéveloppement

Éviter ; attendre 2-3h par verre avant de téter

THC (Cannabis)

Oui

Développement cérébral (suspecté)

Fortement déconseillé

Écouter son corps et les signaux de bébé : audelà des aliments à éviter pendant l'allaitement

Fais confiance à ton instinct de maman

Entre les conseils de Tatie Ginette, les forums internet et les injonctions parfois contradictoires, on peut vite se sentir perdue face à la liste potentielle des aliments à éviter pendant l'allaitement. Mon meilleur conseil ? Fais confiance à ton instinct. C'est toi qui connais le mieux ton bébé. Tu passes des heures avec lui, tu observes ses réactions, ses humeurs. Si tu manges un aliment qui est sur une liste "rouge" mais que bébé est parfaitement bien, dort comme une souche et n'a aucun signe d'inconfort, alors il n'y a aucune raison de le supprimer. L'idée n'est pas de vivre dans la peur de ce que tu vas manger, mais d'être attentive. Ton corps te parle aussi. Si un aliment te donne toi-même des maux de ventre ou une sensation bizarre, il y a plus de chances que ça puisse potentiellement affecter bébé que si tu le digères sans problème.

Décoder le langage de bébé : au-delà des pleurs

Les bébés pleurent, c'est un fait. Ils pleurent parce qu'ils ont faim, parce qu'ils sont fatigués, parce qu'ils ont besoin d'un câlin, parce qu'ils ont chaud, parce qu'ils ont froid... et parfois, oui, parce qu'ils ont mal au ventre. Mais comment faire le lien avec ton assiette ? Ce n'est pas en te privant de tout "au cas où" que tu vas trouver la réponse. Observe bébé attentivement dans les heures qui suivent une tétée où tu as mangé quelque chose d'inhabituel ou un aliment potentiellement problématique (parmi ceux qu'on a cités plus haut, les fameux aliments à éviter pendant l'allaitement si bébé réagit). Y a-t-il une éruption cutanée qui apparaît ? Des régurgitations vraiment importantes et douloureuses ? Des gaz qui le font hurler et se tordre ? Des selles très différentes de d'habitude ? C'est en notant ces réactions spécifiques, si elles sont répétées et coïncident avec la consommation d'un aliment particulier, que tu pourras commencer à identifier un lien potentiel. Tenir un petit journal alimentaire pour toi et noter les réactions de bébé peut être utile, mais ne te focalise pas dessus au point de devenir obsédée.

Quels signes observer chez bébé ?

  • Éruptions cutanées (urticaire, eczéma soudain)
  • Troubles digestifs marqués (vomissements en jet, diarrhées sévères, présence de sang ou mucus dans les selles)
  • Gaz et ballonnements extrêmes, avec douleurs évidentes
  • Irritabilité ou agitation anormale et persistante
  • Difficultés de sommeil importantes et inhabituelles

Chercher de l'aide et ne pas paniquer

Si tu observes des signes inquiétants et persistants chez ton bébé, et que tu penses que cela pourrait être lié à ton alimentation, la première chose à faire est de ne pas paniquer. La deuxième est de consulter un professionnel de santé. Ton pédiatre est là pour ça, il pourra évaluer les symptômes de bébé et te guider. Une consultante en lactation certifiée (IBCLC) peut aussi être d'une aide précieuse pour analyser la situation et proposer des pistes. Parfois, ce qui ressemble à une réaction aux aliments à éviter pendant l'allaitement n'en est pas une, et la cause est ailleurs. Si une diète d'éviction est envisagée pour confirmer un soupçon (souvent pour les protéines de lait de vache ou le soja), il est vraiment recommandé de le faire sous supervision pour éviter les carences et s'assurer que c'est fait correctement. N'oublie pas que la grande majorité des mamans allaitantes peuvent manger normalement sans que cela ne pose de problème à leur bébé. pawcaretips.com recommande toujours de discuter de toute préoccupation avec un professionnel de santé qualifié.

En résumé : pas de liste universelle, juste de l'observation

Au final, parler des aliments à éviter pendant l'allaitement, c'est surtout parler d'observation et de bon sens. Il n'y a pas de liste noire absolue valable pour chaque mère et chaque bébé. Votre alimentation doit avant tout vous apporter l'énergie nécessaire. Si vous suspectez qu'un aliment cause des soucis à votre bébé – coliques, éruptions, agitation – le mieux reste de l'éliminer temporairement pour voir si les symptômes disparaissent, puis de le réintroduire prudemment. Et franchement, fiez-vous plus à l'avis d'un professionnel de santé qu'à celui de Tante Ginette qui jure que le chou donne des gaz. Mangez équilibré, hydratez-vous, et surtout, faites confiance à votre instinct et aux signaux de votre bébé. L'allaitement est déjà assez de travail sans s'imposer des restrictions inutiles.